▪▫Ashita Hareru Kana▫▪
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 Le destin n'y est pour rien [PV Emiko <3]

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Endo Shuuji
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Endo Shuuji


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MessageSujet: Le destin n'y est pour rien [PV Emiko <3]   Le destin n'y est pour rien [PV Emiko <3] Icon_minitimeMer 15 Avr - 13:58

Le dernier samedi du mois d’avril semblait déjà bien entamé lorsque Shuuji sortit de ce salon de thé où il avait eu rendez vous avec sa mère. Chaque fois c’était la même chose, cette femme sans scrupule l’appelait un soir de la semaine pour lui demander de la rejoindre le samedi qui suivait dans un lieu publique en prétextant vouloir le voir et chaque fois il se laisser berner. Il faut dire que malgré son âge, Shuuji aurait donné n’importe quoi pour avoir une vraie relation mère fils. Une de ces relations où il pourrait se sentir gêné de son trop plein d’affection, où elle semblerait s’intéresser à lui, à ses études, à ses relations avec les autres. Chaque fois qu’il entendait sa voix à l’autre bout du téléphone il y croyait. Elle n’était pas bavarde et lui espérait que ce samedi, ce rendez vous serait différent des précédents, qu’il trouverait enfin dans cette femme un semblant d’affection et qu’il pourrait enfin rentrer au pensionnat le cœur léger.

Mais aujourd’hui encore, c’était déçu et le cœur lourd que Shuuji marchait dans les rues en direction du pensionnat. Il n’avait même pas le cœur d’appeler un taxi ou de rentrer en bus. Son esprit torturait se rappelant ce qu’il venait de vivre. Rien de traumatisant en fait, juste suffisamment décevant pour lui miner le moral pour le reste du week end. Au rendez vous programmé depuis quelques jours, le jeune homme n’avait pas trouvé sa mère l’oreille attentive mais une réunion de bonnes femmes dont sa mère. Elle s’était une fois de plus servie de lui pour l’exhiber comme une poupée ou un animal dont on est fier d’en montrer le dressage. Voilà ce à quoi Shuuji avait l’impression de ressembler lors de ces rendez vous. Et pour ne pas blesser sa mère, pour ne pas prendre le risque qu’elle le laisse tomber, il agissait comme elle l’attendait : en parfait garçon bien élevé. Il sortait toujours usé de ses réunions de commérage et se promettait toujours que c’était la dernière fois mais chaque fois qu’elle appelait pour le faire participer, il arrivait en courant, espérant chaque fois que cette fois si, elle n’était disponible que pour lui.

Le regard lointain et l’esprit torturé, Shuuji ne faisait pas vraiment attention à la direction à prendre pour rentrer à Jiyuu et il ne se rendit pas compte que ses pas le menèrent tout droit devant la grande patinoire de la ville. Une faute d’inattention et la pointe de son pied trébucha sur une malformation de la chaussée ce qui le fit vaciller et se reprendre un peu. S’immobilisant enfin, il se rendit compte qu’il n’avait pas prit le bon chemin mais ignorait aussi où il se trouvait. Levant les yeux sur le bâtiment qui s’imposait à quelques mètres à côté de lui, il reconnut la patinoire pour y être déjà allé plus jeune. Un autre souvenir ressurgit dans sa mémoire et il se rappela d’une sortie avec l’école. C’était la première fois qu’on le mettait sur des patins à glace et il n’était pas ce qu’on pouvait appeler très rassuré. Mais les autres élèves l’avaient aidé et il avait fini par aimer cela. C’était l’époque de l’innocence. Il ne cherchait pas encore à manipuler les autres et aimer voir les sourires sincères des autres enfants lorsqu’ils lui tenaient les mains pour le guider sur la glace.

Sans comprendre pourquoi, il se laissa guider par ses pas à l’intérieur et loua machinalement une paire de patin. Il descendit dans le vestiaire et déjà il sentit le froid de la piste et entendit une faible musique et des éclats de rire provenir de là bas. Sans un mot, il ôta ses chaussures pour les remplacer par les patins et les confia à l’employé qui lui tendit un bracelet avec un numéro. Il n’avait pas de gants ni d’écharpe sur lui et commençait à regretter son choix lorsqu’il poussa la porte qui donnait sur les gradins et la piste et sentit le froid lui attaquer les doigts et le cou. Prudemment, il s’avança jusqu’au bord et s’accouda à la balustrade pour regarder les personnes déjà présentes progresser sur la glace. A les regarder ainsi tout paraissait facile.

Frottant ses mains pour les réchauffer, Shuuji les amena au niveau de sa bouche et souffle dessus avant de décider à se lancer sur la piste. Après tout, il n’avait pas enfilé ces engins de torture pour rien. Il fallait bien qu’il se lance un jour ou l’autre. Marcher avec des patins sur le sol était aussi compliqué et bizarre que d’avancer avec des chaussures de ski et Shuuji était plutôt mal à l’aise. Chose qu’il n’aimait pas du tout. Il fut donc soulagé de poser enfin ses deux pieds sur la glace. Enfin il y était. Shuuji ne savait toujours pas pourquoi il était là, à bien y réfléchir, il n’était pas venu à la patinoire depuis le collège. Lorsque l’une de ses rares petites amies trouvait l’endroit romantique et amusant et qu’elle le traînait jusqu’ici au moins une fois par mois bien que leur relation n’est pas durée de nombreux mois.

Le jeune homme voulut se lancer mais se rendit vite compte qu’il avait perdu l’habitude et l’aisance et s’agrippa rapidement à la rambarde en bois qui longeait la balustrade sur toute la longueur de la piste. Mieux valait jouer la carte de la prudence pour le moment et ne rien se casser. A peine venait-il de penser ça qu’il entendit arriver quelqu’un derrière lui avec un manque total de contrôle. Il eut juste le temps de se retourner pour voir une jeune fille s’écraser à ses pieds. Il n’avait pas eu le temps d’apercevoir son visage puisque sa chute avait été plus que rapide mais sa silhouette laissait bien entendre qu’il avait à faire à une lycéenne. Il la regarda quelques secondes à ses pieds et hésita à lui tendre la main. Shuuji avait du mal avec les filles et il craignait qu’elle ne le colle une fois qu’il l’aurait relevé prétextant qu’elle ne savait pas se débrouiller et qu’elle aimerait bien qu’il l’aide (et oui Shuuji se croit vraiment irrésistible). Mais d’un autre côté, s’il la laissait là et qu’il s’agissait d’une de ses camarades, et que par-dessus tout elle l’avait reconnu et que c’était pour cette raison qu’elle avait chuté devant lui, elle pourrait dire à tout le monde qu’en dehors du lycée, Endo Shuuji était un garçon mal élevé et égoïste.

Retenant un expiration d’agacement, Shuuji leva les yeux au plafond et finit par lui tendre la main pour lui donner un appui sur pour se relever.


Shuuji : Rien de cassé ? Tiens prends ma main !

Il l’a senti mettre délicatement sa main dans la sienne et s’en servir pour se relever mais Shuuji avait un peu trop surestimé son équilibre sur les patins et lorsqu’elle tira sur son bras pour s’aider à se relever, le jeune homme ne put lui offrir ce dont elle avait besoin et bascula en avant, la rejoignant dans sa chute. En temps normale, peut être se serait-il forcé à rire de cette action pour ne pas la gêner mais aujourd’hui il oublia de mettre de côté son mauvais caractère et ne put s’empêcher de s’emporter.

Shuuji : Espèce d’idiote, tu pourrais faire attention enfin !

Il n’était pas vraiment énervé contre elle, ce genre de chose pouvait arriver et il le savait bien mais, la rencontre avec sa mère un peu plus tôt et le froid qui lui mordait les doigts et les genoux le rendaient plus irritable et à la limite de l’explosion de larme, ce qui le contrariait encore plus.
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Hajime Emiko
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MessageSujet: Re: Le destin n'y est pour rien [PV Emiko <3]   Le destin n'y est pour rien [PV Emiko <3] Icon_minitimeSam 18 Avr - 14:43


Le dernier week end de ce mois d’avril était comme une délivrance et un soulagement, de savoir qu’un mois qu’il lui semblait toujours long et éprouvant avait une fin. Les débuts de mois était soulageant et paisible, mais quand arrivé le milieu du moi els difficultés faisaient leurs apparitions sans pour autant les avoir invitées et encore mois vues venir. Et la fin du mois c’était le gouffre, le manque, ne plus avoir le contrôle de l’argent et ne plus en avoir du tout, étaient des jours éprouvants et interminables. Mais le dernier jour, sonnait comme une délivrance où l’argent même si minime soit-il pouvait les soulager et leurs permettre d’affronter un nouveau mois, même si le schéma allait être le même que toutes les autres fois. Son père avait reçu son bulletin de paie par courrier et il avait retiré un peu d‘argent pour pouvoir s’acheter de la nourriture, le strict minimum, ne pouvant en aucuns cas se permettre de faire des achats superflus, pour se faire plaisir…mais il ne fallait pas non plus se plaindre. Ils avaient une vie sans doute misérable, peu d’argent mais le lien qu’ils les unissaient était tout ce qu’il y avait de plus beau et des plus intenses. Pas de quoi rêver de mieux ou de demander plus…
Mais aujourd’hui, son père lui avait fait cadeau d’une part de son salaire. Elle avait eue beau insistée pour rendre l’argent à son père pour qu’il le garde, il n’avait rien voulu entendre. Elle avait persistée mais avait renoncée. Son père avait un caractère fort et il était difficile de lui enlever une idée de la tête quand il tenait à faire quelque chose. Elle avait donc prit cet argent et son père lui avait ordonnée se sorte pour s’aérer l’esprit et d’aller s’amuser comme les filles de son âgé. Son père croyait que sa seule et unique fille avait des amis sur qui comptaient mais c’était loin d’être le cas. Car Emiko était seule, et son père ne le soupçonnait pas. Autant jouer l’indifférence et ne pas éveiller des soupçons elle décida donc de sortir et de faire croire qu’elle allait rejoindre des amis à la patinoire. Emiko quitta l’appartement et sortit dehors. Emiko frotta ses mains, qu’elle mit près de ces lèvres et souffla dessus, le temps était froid et elle avait horreur du froid qui se posait violemment sur ses joues qui devinrent rouge sous l‘effet du froid. Sans comprendre pourquoi, elle se laissa guider par ses pas qui n‘étaient pas maître d’elle. Et sans ‘lavoir vu venir, elle s’était retrouvée devant le bâtiment ou le nom de la patinoire était affiché et imposant. Soupirant lourdement, ses épaules retombant durement, elle n’avait pas envie d’entrer, mais elle n’avait pas non plus le courage de faire demi-tour, rentré chez elle dire à son père que cela avait été annulé. Il l‘aurait questionné et pour finir éveiller des soupçons, ceux qu’elles voulaient à tout pris éviter. Ne reculant pas, elle y était donc autant y entrer ce qu’elle fit, payant son entrée, prenant des patins de taille 36 et 37 ne sachant pas la pointure qu’il lui irait. Emiko se dirigea dans els vestiaires, elle sentit le froid omniprésent qui était de plus en plus intense. La musique faisait écot dans la patinoire. Sans dire un mot ayant un visage triste, elle ôta ses baskets et alla au comptoir y déposa ses chaussures en échange d’un bracelet bleu avec un numéro. Elle avait juste une écharpe autour du cou, par de gants, un long pull n laine noire, un pantalon usé et une écharpe de couleur jaune, elle enfouit son visage à l’intérieur et avança vers la piste.


Emiko enfila ses patins avec difficultés avant d’y arriver. Elle eut un long moment d’hésitation, mais après avait hésité elle se décida à se lancer après tout elle avait payée donc autant en faire, même si cela était comme une torture pour elle. Mais bon, il fallait rester stoïque. Marcher fut difficile elle se tordit les chevilles et manqua de tomber à plusieurs reprises. Emiko rougissait éprouvant une certain gêne de se donner en spectacle et de paraître aussi ridicule soit-il. Emiko fut surprise d’éprouver un soulagement d’avoir posé ses patins sur la glace. Mais ce sentiment parti aussi vite qu’il n‘était venu, car aussi vite elle tomba sur les fesses se relevant avec difficulté et fini par s’appuyer à une barre, grispant ses doigts autour de celle-ci. Elle s’était lancée trop vite, elle ne s’était pas attendue à ce que cela soit une chose difficile. Et bien vit elle fut déstabiliser car des enfants l’avaient frôlés et qu’elle s’était de nouveau retrouvée par terre. Elles avaient tendu les bras mais plus aucuns appuis n’étaient autour d’elle. Elle rougissait de plus belle, ne se voyant pas rester toute la journée ainsi, avant la fermeture. Emiko n’avait pas vu Shuuji, trop occupé à réfléchir à un moyen de se relever. Mordillant sa lèvre inférieure qu’elle mordu jusqu’au sang. Elle fut interpellée par une vois qui résonna autour d’elle. Emiko le reconnaissait c’était Shuuji il faisait parti des KnS et ils étaient dans la même école. Elle hésita et se sentit idiote d’être aussi misérable en face de lui. Elle hocha la tête pour lui faire comprendre qu’elle n‘avait rien de casser. Emiko mit délicatement sa main dans la sienne, elle commençait à se lever en essayant d’être la moins brusque et maladroite possible. Connaissant sa force, elle avait peur de l‘accompagner ou non de plutôt le faire tomber. Et ce qu’elle craignait arriva, avait-elle eut du mal à contrôler sa force ? L’impact fut étrange et elle ne l‘avait pas vu venir aussi vite. Shuuji se retrouva par terre, au dessus d’elle, le choc de chute l’impressionna et lui avait un peu fait mal.
Et voilà, que maintenant il s’emportait et qu’il se montrait méchant et arrogant. Elle qui croyait qu’il était un jeune homme gentil, elle s’était voilée la face. Et sa façon de parler, elle eut les larmes qui lui montèrent aux yeux, pourtant il était rare de la voir flancher aussi misérablement. Sa voix était entrechoquée par différents sanglots. La traiter de la pire espèce l’avait touché, elle lui frappa les épaules entre ses paumes avant de els arrêter, et de retrouver le contrôle d’elle-même.



Shuuji : « Espèce d’idiote, tu pourrais faire attention enfin ! »

Emiko : « Je suis désolé d’accord ! Excuse-moi, je n’ai pas su contrôler ma force… »


Elle baissa les yeux, n’osant le regarder en face. Heureusement que les gens n’avaient pas entendu, ce qu’il lui avait dit. Sinon, elle aurait été encore plus mal qu’elle ne l‘était déjà. Elle enfouit son visage dans écharpe, étant à moitié allongée sur la glace, ne faisant aucuns mouvements. Qu’il parte et qu’il la laissa, si c’est ce qu’il voulait, elle ne lui avait rien demandé. Mais ça, elle n‘était pas capable de lui dire en face. Enfin, elle osa le regarder dans els yeux, l’expression sur le visage de Shuuji le laissa pantelante. Elle prit la parole avec une voix faible presque inaudible.


Emiko : « Ca va ? Tu peux te dégager tu me gênes … »


Emiko avait insisté sur le dernier mot qu’elle avait prononcé. Fronçant les sourcils, se redressant pour se retrouver à nouveau assise sur la glace qui s‘insinuait à l’intérieur de ses vêtements, si elle restait comme ça elle risquerait de geler sur place et elle voulait à tout prit l’éviter. Elle commençait à claquer des dents, ses lèvres tremblants légèrement le froid la tiraillé et elle se cramponna un peu à Shuuji, pour essayer d’avoir un peu de chaleur. Emiko avait beau essayé de contrôler ses tremblement, Shuuji aurait été capable de les ressentir tout contre lui.
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Endo Shuuji
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MessageSujet: Re: Le destin n'y est pour rien [PV Emiko <3]   Le destin n'y est pour rien [PV Emiko <3] Icon_minitimeSam 18 Avr - 19:06

Que n’avait-il pas fait de lui proposer son aide. Non seulement il n’aimait pas tellement être en compagnie de fille mais en plus de cela, elle venait de le faire tomber. Enfin, elle n’était pas entièrement responsable en fait puisque son manque d’appui sur ses patins avait aussi provoqué son déséquilibre mais ça il ne le reconnaîtrait pas devant elle. Du moins pas après la scène qu’il venait de lui jouer. Il n’était même pas embêté d’agir de la sorte. D’habitude il faisait tout pour éviter d’être blessant ou de montrer qu’il n’aimait pas réellement s’intéresser aux gens. Mais là, pour le moment, il s’en fichait pas mal. Tout ce qui le préoccupait c’était le froid qui commençait à s’immiscer sous le tissu de son pantalon au niveau des genoux et qui se répandait sur la paume de ses mains. Oui il s’était emporté mais il n’aimait pas le froid et il commençait sérieusement à regretter d’être entré ici. La patinoire… Quelle idée ridicule en fait. Même si ses pas l’avaient involontairement guidé jusqu’ici, il aurait mieux fait d’appeler un taxi et de rentrer se passer les nerfs au pensionnat.

Presque allongé sur la jeune fille, il l’entendit s’excuser de l’avoir fait tomber à son tour, de manière un peu agacé mais il releva cela dit la légère nuance dans sa voix qui signifiait qu’elle luttait péniblement pour ne pas éclater en sanglot. Les filles pleuraient souvent pour rien mais Shuuji savait aussi que cette nuance signifiait qu’il y était allé un peu trop fort. En même temps, il ne fallait pas être un fin psychologue pour comprendre qu’on avait été trop loin quand on se fait repousser physiquement par une fille...

Dans un élan d’incompréhension, il baissa les yeux sur son visage et constata qu’elle fuyait son regard. Bien, bravo Shuuji, non seulement il la mettait mal à l’aise mais en plus elle devait certainement le craindre ou pire le détester maintenant. Le genre de chose qu’il ne cherchait pas à provoquer chez les autres. Il la regarda enfouir son visage dans son écharpe pour dissimuler sa gêne et ne put s’empêcher de trouver ce comportement mignon. Quelle andouille ! Non mais qui n’arrête pas de se convaincre qu’il n’aime pas la compagnie des filles, qu’il les trouve fatigantes et agaçantes ? Et le voilà s’attendrir devant une de ces filles. Il arrêta vite sa réflexion lorsqu’il sentit son regard sur lui. Elle avait enfin choisit de l’affronter et lorsqu’elle ouvrit la bouche pour s’adresser à lui, il dut tendre l’oreille pour la comprendre.


Emiko : Ca va ? Tu peux te dégager tu me gênes...

Il ne releva pas la réflexion un peu acerbe et se redressa pour s’asseoir sur la glace, dégageant ainsi ses genoux mais laissant le reste en proie à la glace et la regarda faire de même à côté de lui. Pourquoi gardait-il le silence ? Il était comme ça, préférant observer pour agir convenablement après. Ici aussi c’est ce qu’il faisait, il cherchait à comprendre la jeune fille face à lui, la classer dans une catégorie pour agir comme il faut. Ici il lui semblait avoir à faire à une jeune fille plutôt timide, fuyante peut être... Il fallait qu’il se calme, vraiment. Oublier sa mère et recommencer à se contrôler. Remettre son masque de gentil garçon et profiter de la situation pour lui donner cette impression et ainsi continuait à propager son image adorable...
Il fut une nouvelle fois sortie de ses pensées calculatrices lorsqu’il la sentit se cramponner à lui, claquant des dents et cherchant un peu de chaleur. C’est vrai qu’il ne faisait pas froid à rester assis sur la glace. En plus, il devait être un peu ridicule tout les deux.

Doucement, il la força à le lâcher puis se releva aisément avant de la contourner d’un coup de glisse pour se positionner dans son dos. Délicatement il passa ses bras sous les épaules de la jeune fille et dans un souffle lui murmura :


Shuuji : Tu ne devrais pas rester comme ça, tu vas prendre froid !

Puis il força sur ses jambes pour l’aider à se redresser. Une fois sûr qu’elle tenait bien debout il la laissa le temps de se positionner à côté d’elle et passa une main autour de sa taille pour la guider jusqu’à la rambarde afin qu’elle puisse y prendre appui. Ce n’était pas vraiment évident en réalité et il lui fallut plus de temps qu’il ne l’avait envisagé mais ils y parvinrent tout de même.

Shuuji : Voilà, ici tu ne risques plus de tomber...

Il s’accouda à la balustrade juste à côté d’elle de manière à faire face à la piste et perdre son regard dans le mouvement générale et fluide que provoquaient les autres personnes. C’était quelque chose de particulier. Tout le monde allait dans le même sens pour éviter une possible collision bien qu’il ne suffisait pas de patiner dans le même sens pour éviter de tomber. Cette pensée lui rappela l’évènement qui venait de lui arriver et se rendit compte qu’il ne s’était pas présenté et ne connaissait pas l’identité de la jeune fille tremblotante. Il se tourna donc vers elle et la regarda un bref instant avant de lui sourire.

Shuuji : Je suis désolé pour tout à l’heure, j’y suis allé un peu fort. Je n’aurais pas dû te crier dessus de la sorte.

Avant d’aller plus loin dans la discussion, il remarqua qu’elle tremblait toujours, même s’il est vrai que Shuuji n’avait pas très chaud suite à sa chute, il ne semblait pas souffrir autant du froid qu’elle. Pourtant elle avait la chance de porter une écharpe, lui n’avait que sa veste pour l’empêcher de quitter les lieux. Retenant un soupir d’exaspération, il quitta la rambarde pour se mettre devant elle. Lentement, il lui attrapa les mains et dans un sourire, les glissa les poches de sa veste à lui sans pour autant les lâcher une fois à l’intérieur.

Shuuji : Ainsi tu auras moins froid. Au fait... Je m’appelle Endo Shuuji et toi ?

Il avait repris ce visage aimable et souriant qu’il portait sans cesse au lycée. Celui qui avait le don de mettre beaucoup de gens en confiance et qui lui permettait d’obtenir nombre de confidence. Même s’il n’était pas au lycée, il n’était pas sûr que quelques élèves soient présents à la patinoire et auraient assisté à la scène. Il n’attendait rien de la jeune fille pour le moment, juste de lui voir un sourire sur le visage qui pourrait lui indiquer qu’elle ne le détestait pas et qu’il pouvait la quitter là sans craindre de mauvaises rumeurs sur son compte.
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